Du Barrage du Gouffre de l'Enfer au Barrage du Pas du Riot
Reprenons nos pas depuis les 2 derniers articles, commencés à Rochetaillée que vous pouvez consulter ici et Le Barrage du Gouffre de l'Enfer ici en prolongeant le magnifique sentier orné d'arbres verdoyants. Ce dernier nous conduira jusqu'au Barrage du Pas-du-Riot, soit la dernière partie dans ce secteur. ( Suite et fin de la balade effectuée ce 06 septembre 2021 ).
Voici les premières photos qui nous permettrons de plonger dans l'ambiance du décor :
Au cours de cette dernière partie d'exploration, nous ne sommes pas seuls, loin de là. Non pas qu'il y ait des randonneurs sur chacun de nos pas, au contraire, en cette fin de journée la circulation s'amoindrit sur le sentier. Mais c'est plutôt l'ambiance qui règne dans la nature qui occupe notre ouïe. Non seulement le chant mélodieux des oiseaux est omniprésent et nous berce confortablement au fil du circuit, mais nous sommes également accueillis par une charmante rivière longeant l'ultime partie de notre parcours.
L'air, l'eau, les oiseaux, la forêt s'exprime par ses chants poétiques aux notes bien distinctes. De ce fait, une certaine quiétude domine cet environnement. Nul n'a d'égal que ces éléments qui jouent un rôle prépondérant dans le but de pleinement apprécier ce site.
La ventellerie a joué son rôle lors du chantier du Gouffre de l'Enfer à l'été 1859. On commence par cette dernière pour détourner la rivière et assécher la zone de construction du Barrage. Elle se présente comme un pont avec 10 arches étroites surmontées de treuils. 5 vannes sont fermées côté réservoir, 5 autres détournent le cours du Furan dans le canal de dérivation.
Elle a pour fonction de gérer l'eau du site en maîtrisant la hauteur du réservoir du Barrage, l'alimentation des usines de la vallée et que l'on va ainsi pouvoir écrêter les crues.
Cet aqueduc fut construit durant la même période que le Barrage du Gouffre de l'Enfer. Ce dernier longe le Furan sur sa rive gauche jusqu'au futur Pas-Du-Riot ( notre prochaine et ultime destination ), second barrage construit en 1878 dans le but de compléter le Gouffre de l'Enfer du fait qu'il se retrouva très vite submergé.
L'heure tourne, et les rayons lumineux du soleil commencent à s'éclipser. Si la lumière nous abandonne peu à peu, la rivière quant à elle, reste infatigable et continue à s'inviter perpétuellement sur le circuit. Notre enthousiasme est conquis par l'animation qu'émet cette source. Les arbres murmurent lorsque leurs branches se mettent soudainement à danser. La nature nous parle, nous écoute. Elle est pleine de vie et nous partage ses atouts à travers ses paysages emplis de verdure accompagnés par ses nuances sonores. À l'heure où l'été trépasse, la forêt débordante d'énergie, s'épanouit. Nos liens se tissent et c'est ainsi qu'on la traduit et la comprend. Soyons proches d'elle lorsque celle-ci nous appelle à l'aide car quoi qu'on en dise, nous sommes tous rattachés à la nature sans laquelle, tout deviendrait inerte...
Le Barrage du Pas-de-Riot se situe près du village de Planfoy dans la Loire ( 42 ) et donc proche de la ville de Saint-Étienne. Le parcours qui s'y présente est simple d'accès, il s'agit d'une idée de balade à programmer en famille le dimanche. Le tour du circuit se fait en 1 heure environ, soit 4 km pour la boucle.
Son altitude est comprise entre 846 mètres et 905 mètres d'altitude. Le chemin à emprunter est dans la majeure partie du temps goudronné et reste plat. Ceci dit, la piste peut parfois voir apparaître des cailloux et se rétrécir de temps à autre. Mais elle reste tout à fait praticable pour toutes personnes.
Ce Barrage a été construit entre 1873 et 1878. Il reçoit les eaux du Furan sur 14 hectares sur une capacité de 1 million de mètres cubes et contribue à alimenter en eau environ 330 000 usagers dans le département de la Loire. Ce Barrage assure ainsi 60% des besoins en eau de la ville de Saint-Étienne et de ses alentours.
Aujourd'hui, il s'avère insuffisant pour alimenter en eau le bassin stéphanois, le barrage du Pas-du-Riot est secouru par le Barrage de Lavalette en Haute-Loire près d'Yssingeaux sur le Lignon et le Velay. En l'occurrence, le barrage de Lavalette présente de son côté une capacité bien supérieure avec 41 millions de mètres cubes d'eau. ( infos repris depuis le site ici ).
Pour ma part, j'ai trouvé la vue de ce site captivante. Avec cette photo prise sous cet angle, elle me rappelle étrangement en l'occurrence, le barrage du lac du Ternay. Un article dont je vous avais partagé quelque temps en arrière sur ce blog. Néanmoins, nous n'avons pas eu le temps de parcourir la boucle, la tombée de la nuit commençait dès lors à s'installer malheureusement...
Lors de notre retour, en parcourant la boucle, nous faisons à nouveau de curieuses découvertes. Pour autant, aucun panneau explicatif ni aucune de mes recherches ne viendront nous éclaircir sur leur sujet...
C'est ainsi que s'achève la dernière partie de la randonnée qui fut enrichissante.
Pour la prochaine, nous quitterons provisoirement la Loire.
Je vous souhaite une belle semaine et vous remercie pour vos passages, vos inscriptions à ma newsletter et vos commentaires.
Théo